Thérapie brève
La thérapie brève systémique
Orientée solutions, pour vous soulager et vous aider à aller mieux, pour rebondir face aux obstacles de la vie et vous épanouir.
Quand votre comportement nourrit le problème, la thérapie brève systémique est une thérapie du changement, elle permet de résoudre des problèmes lorsque vous avez tout essayé et n’avez plus les clefs pour en sortir, que vous souffrez et que vous êtes prêt à tenter quelque chose de différent.
Nous sommes tous confrontés à des difficultés et des épreuves dans la vie, que nous résolvons seuls.
Mais parfois notre solution ne fonctionne pas, et pourtant nous persistons encore et encore dans la même direction – car cela a fonctionné par le passé, ou que cela nous semble logique. Notre comportement entretient alors le problème, à notre insu.
La thérapie brève systémique s’attache au comment fonctionne le problème, ici et maintenant, et non pourquoi le problème est là.
C’est une thérapie concrète et pragmatique, avec l’aide du psychothérapeute vous décortiquerez comment vous interagissez avec les autres – dans vos échanges, vos comportements, au travail dans votre environnement et avec vous-même, et qui intervient (ou pas) dans votre entourage. L’approche est à la fois intégrative et humaniste.
Comprendre l’origine du problème peut alléger la souffrance, mais cela ne suffit pas toujours.
Chacun a sa propre logique et de bonnes raisons d’agir comme il le fait dans une situation et un contexte donné.
En tant que psychothérapeute, je n’ai pas de norme, pas de jugement de comment doit être le patient, la famille en présence, le couple qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel, ou une relation de travail évoquée. Je travaille sur la source de la souffrance ou d’insatisfaction du patient.
Une thérapie brève systémique, pour agir.
La thérapie brève n’est pas brève systémique par hasard ! Nous sommes acteurs de notre histoire. Vous aurez généralement des prescriptions à faire entre les séances : cela peut être de la réflexion, de l’observation, ou vivre une expérience. Car le changement a lieu dans la vraie vie, au-delà des séances.
Agir différemment
La thérapie brève systémique s’intéresse à la façon dont dysfonctionne le système. L’avantage de travailler sur des relations, c’est que l’on peut agir avec l’une des personnes, sans forcément recevoir toutes les personnes concernées – et c’est bien utile de voir un parent quand l’ado ne souhaite pas consulter, ou bien une des personnes du couple, ou bien une personne au travail sans recevoir son chef…
La thérapie brève systémique est basée sur le dialogue, Je ne peux pas changer l’autre, mais je peux me changer, je peux changer ma façon d’agir, et laisser à l’autre la possibilité de se réajuster. Si l’on touche à un élément du système, le système se rééquilibre de lui-même.
Les séances ont lieu en Visio ou au cabinet
Les origines de la thérapie brève selon l'école de Palo Alto un courant scientifique multidisciplinaire
La psychothérapie selon l’Ecole de Palo Alto est un courant de pensée qui s’est développé dans les années 50 à Palo Alto, en Californie (Etats-Unis), sous l’impulsion de Gregory Bateson, un anthropologue et biologiste anglais.
C’est un modèle de résolution de problèmes rigoureux provenant de la recherche et de la mise en commun de penseurs de disciplines scientifiques variées : anthropologues, biologistes, mathématiciens, physiciens, neurologues, psychiatres, économistes…
Gregory Bateson s’entoure de Don Jackson (psychiatre), Paul Watzlawick (psychologue), Dick Fisch (psychiatre), John Weakland (anthropologue et
thérapeute) et Jay Haley (expert en communication et thérapeute), et Milton Erickson qui a profondément inspiré cette équipe.
La thérapie systémique et stratégique s’appuie sur plusieurs concepts scientifiques fondamentaux : la théorie de la communication, la cybernétique, la théorie des systèmes, la théorie de l’information, et le constructivisme.
Une approche novatrice de la psychiatrie et de la psychothérapie
La pratique psychiatrique de l’époque fut révolutionnée : au lieu de se focaliser sur l’individu et ses symptômes et pathologies, le travail thérapeutique se concentre sur la relation, et s’attache à comprendre le système et les interactions entre chaque élément du système. Ce sont les débuts de la thérapie familiale.
C’est un article de Gregory Bateson et son équipe en 1956 qui démontra, en premier, l’aspect interactionnel et contextuel (et non seulement intrapsychique) de certaines pathologies. Dans cet article, « Vers une théorie de la schizophrénie », l’équipe évoque la double contrainte (double bind) comme un élément pouvant amener une personne à adopter un comportement considéré comme « fou » car aucune autre option ne lui est possible.
En 1959, Don Jackson crée le Mental Research Institute (MRI) à Palo Alto, où il est rejoint par Paul Watzlawick, Dick Fisch, John Weakland, Jay Haley et une nouvelle venue, Virginia Satir.
En 1967, Dick Fisch crée le premier Centre de Thérapie brève au sein du MRI. Il y travaillera pendant plusieurs décennies avec Paul Watzlawick et John Weakland et de nombreux professionnels venus du monde entier pour s’y former. Ce mouvement né aux Etats-Unis est plus présent aujourd’hui en Europe, notamment en France, en Italie et en Belgique.